“Upcycling en cosmétique : comment ça marche ?”

Upcycling et cosmétique : comment ça marche ?

Temps de lecture : 3 mns | Partager : LinkedIn Par email

Déjà bien développé dans les domaines du design, de la déco, de la mode et du textile, l’upcycling, c’est la tendance anti-gaspi pour une économie et un développement plus durables. S’introduisant de plus en plus au sein de nombreuses industries, l’upcycling fait du bruit dans le domaine de la cosmétique. Mais de quoi s’agit-il concrètement ?

Upcycling : qu’est-ce que c’est ?

Le terme anglais “upcycling” est un concept qui signifie “surcyclage” ou “recyclage par le haut” et désigne l’action de détournement de la fonction d’origine d’un objet. C’est-à-dire que des matériaux et/ou objets d’origine vont trouver une nouvelle vie, sans passer par l’étape de recyclage.

Par exemple, des raquettes de tennis en bois usagées peuvent être recyclées par le haut, donc “upcyclées” en ajoutant des miroirs sur leur tamis. Ainsi l’objet à la fonction initiale sportive devient objet de déco design.

La Chambre de Commerce et d’Industrie définit l’upcycling comme « la fabrication, à partir d’objets ou de matériaux de récupération (des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage), de produits de plus haute valeur économique que les objets ou matériaux d’origine ».

Dans un contexte industriel, le surcyclage peut s’appliquer à toutes sortes de matériaux d’origine : planche en bois, vieille bâche, tissu, carton, emballage plastique…

Upcycling en cosmétique : comment ça marche ?
“Pourquoi faire de l’upcycling en cosmétique ?”

Pourquoi faire de l’upcycling en cosmétique ?

Face aux ressources naturelles sous pression, et à une prise de conscience collective pour faire face aux enjeux de développement durable, les acteurs de l’industrie cosmétique s’engagent davantage dans une démarche plus responsable.

Cet engagement, les industriels le déploient sur l’ensemble de la supply chain en s’intéressant désormais aux matières premières utilisées et à leurs différents types de production. Le sourcing et l’approvisionnement se veulent ainsi plus locaux pour limiter l’impact environnemental des entreprises et privilégier les circuits courts.

Les marques de beauté ont donc tout intérêt à encourager la mise en place de l’upcycling cosmétique au sein de leur processus de fabrication. La pratique du surcyclage cosmétique contribue à développer des produits de beauté « clean beauy » et propres.
Leur intérêt réside dans :

  • répondent à un besoin, celui d’une demande accrue des consommateurs pour des produits éco-conçus
  • contribuent à réduire la pollution de l’environnement et à lutter contre le gaspillage
  • cette démarche d’économie circulaire participe à aider à la préservation des ressources naturelles
  • favorisent l’économie circulaire

L’upcycling est véritablement une action clé anti-gaspi constituant une porte ouverte à une industrialisation plus vertueuse. Une industrialisation qui peut s’adapter aujourd’hui un grand nombre d’industries, dont celle de la cosmétique.

Upcycling en cosmétique : comment ça marche ?
“Comment mettre en place une industrialisation plus verte ?”

Comment mettre en place une industrialisation plus verte ?

Les marques et industriels du secteur de la cosmétique ont bien conscience de l’urgence à trouver de nouvelles solutions visant à réduire l’empreinte énergétique et environnementale de leurs produits.
L’upcycling est certes une opportunité mais sur une plus grande échelle, c’est tout le système d’industrialisation à engager en faveur de l’environnement.

Exemple avec ALPOL Cosmétique, façonnier cosmétique, qui applique depuis plusieurs années les principes de la chimie verte dans les développements et la production de ses projets  cosmétiques.

Soucieuse de réduire son impact global, ALPOL Cosmétique a mis en place une industrialisation plus vertueuse via son programme RSE :

  • a défini une charte d’achats responsables 
  • soutient le tissu économique français par un ancrage local de ses fournisseurs et prestataires pour la maintenance du parc industriel 
  • met en place sa stratégie de rationalisation de ses déchets industriels dont la revalorisation de ses fûts et bidons prochainement réutilisés en contenants récupérateurs d’eau de pluie. Cet exemple est typiquement de l’upcycling.

 

Vous vous inscrivez dans ce mouvement responsable et avez un projet de développement produit cosmétique éco-conçu ? Contactez les équipes ALPOL Cosmétique.